Handicap : des places en établissements pour les cas urgents
Ségolène Neuville veut trouver une solution pour les cas urgents de personnes handicapées n’ayant pas de place en établissement.
Invitée sur RFI, mercredi 10 février, pour un Priorité Santé consacré aux dix ans de la loi handicap du 5 février 2005, Ségolène Neuville a assuré que « les nouvelles places seront ciblées sur les situations critiques » (à 32.54). « Par exemple, a-t-elle poursuivi, dans un département, lorsqu’il y a trois ou quatre personnes qui sont en situation critique parce qu’elles n’ont pas de place, des moyens seront rajoutés par l’agence régionale de santé pour créer des places dans un établissement pré-existant […] à partir de 2015. »
« Sans accessibilité, pas de liberté. »
Pascale Ribes, la vice-présidente de l’APF et Pascal Jacob, le président de Handidactique, étaient également en studio. « La loi du 11 février 2005, son objectif c’est l’inclusion sociale, a rappelé Pascale Ribes (à 17.15). Elle a posé deux grands principes : l’accessibilité universelle et la compensation individualisée à hauteur des besoins. Sans accessibilité, il n’y a pas de liberté pour les personnes en situation de handicap. L’ordonnance [du 26 septembre 2014] permet de déroger, dans certains cas, à l’obligation d’accessibilité et donc de condamner certaines personnes à ne plus pouvoir participer à la société. »
Les aidants sexuels attendront
Enfin, Ségolène Neuville a été interpellée sur la vie affective et sexuelle des personnes handicapées. « Pour la question des aidants sexuels, il s’agirait de réglementer des rapports sexuels tarifés, a-t-elle répondu (à 44.00). Et ça, en France, pour le moment, c’est interdit par la loi. » Signalé par Franck Seuret
À écouter sur RFI, Priorité santé
Vos avantages :
- Magazine téléchargeable en ligne tous les 2 mois (format PDF)
- Accès à tous les articles du site internet
- Guides pratiques à télécharger
- 2 ans d’archives consultables en ligne
1 commentaire
Fr.Seuret, par un article du 14/11/14, avait déjà
souligné le bilan négatif du dispositif d’alerte mis en place en nov 2013. L’engagement de S.Neuville dans cette émission de RFI pour de nouvelles places doit être suivi de près.
Pour les aidants sexuels, le NIET d’une certaine dame Bachelot est confirmé par dame Neuville. Dommage.