Trois raisons d’aller voir En équilibre
En salles depuis le 15 avril, En équilibre est librement inspiré de l’histoire de Bernard Sachsé, cascadeur devenu paraplégique suite à une chute de cheval sur un tournage. Faire Face vous dit pourquoi, en dépit de quelques ficelles mélodramatiques, il faut aller voir ce film.
1. Parce qu’il s’inspire d’une histoire vraie
Pour réaliser En équilibre, Denis Dercourt s’est appuyé sur un récit autobiographique Sur mes quatre jambes. Dans ce livre paru en 2005, co-écrit avec la journaliste Véronique Pellerin, Bernard Sachsé, cascadeur équestre, raconte comment il s’est retrouvé cloué dans un fauteuil roulant suite à un accident sur un tournage en 1994. Malgré son handicap, ce cavalier émérite est parvenu à remonter à cheval. En 1996, il a même remporté la médaille de bronze par équipe en dressage lors des Jeux paralympiques d’Atlanta. Dresseur, consultant pour des films, Bernard Sachsé a ainsi assuré la supervision équestre de En équilibre et conseillé Albert Dupontel qui interprète son rôle. Le comédien exécute d’ailleurs lui-même les cascades du film, notamment une époustouflante voltige à plein galop sur une plage…
2. Parce que les acteurs (Albert Dupontel et Cécile de France) sont justes
Si le personnage de Marc s’inspire de l’histoire de Bernard Sachsé, celui de Florence, l’agent de la compagnie d’assurances chargée du dossier d’indemnisation du cavalier, est purement fictif. Quand on aurait peut-être préféré que le film tourne plus autour de la reconquête du cheval par le héros principal, le réalisateur a privilégié le ressort romanesque de la rencontre. En cavalier blessé mais combatif, Albert Dupontel impose une présence bourrue et rassurante. À ses côtés, Cécile de France, pianiste contrariée qui renoue avec le plaisir de jouer, rayonne d’une beauté bienfaisante.
3. Parce que le scénario ose dénoncer le rôle des compagnies d’assurance dans l’indemnisation d’un handicap
Le réalisateur a choisi de partir de l’indemnisation de son personnage principal pour tisser sa trame narrative de son film. Bernard Sachsé s’est battu pendant dix ans contre les compagnies d’assurances pour obtenir réparation de son préjudice. Si le film de Denis Dercourt n’est pas à proprement parler un réquisitoire contre les compagnies d’assurance, il dénonce certaines pratiques visant à infléchir la décision des victimes. Forcée par sa hiérarchie à lui faire reconnaître qu’il a pris des « risques inconsidérés », Florence cherche, dans un premier temps à forcer la main de Marc pour lui faire accepter une indemnisation a minima et éviter le procès. Un bras de fer contre les compagnies d’assurance dans lequel certaines victimes se reconnaîtront.
Claudine Colozzi
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2 commentaires
un film formidable j’ai été bluffer par cette interprétation pleine de réalisme
et très envie de retourner le voir
toujours très intéresser par les films qui relate des histoires vrai
car la vie n’est jamais toute rose le cinéma m’apporte relaxation et rêve entre autre donc des films de ce genre sont un bon remontant pour montrer que l’espoir est toujours là