Droits des malades : du mieux dans l’information
L’information des patients sur leurs droits, et leur mise en application, affichent un niveau élevé. Des résultats encourageants fournis par le baromètre 2017 du Ciss.
Bien vivre sa maladie passe aussi par connaître ses droits. Le Collectif interassociatif sur la santé (Ciss) publie la nouvelle édition de son baromètre sur les droits des malades. Et, pour l’année 2017, le bilan est plutôt encourageant. Neuf Français interrogés sur dix estiment être bien informés sur les gestes à adopter pour rester en bonne santé. Ils sont 90 % à connaître leur état de santé, les traitements et les soins qui y sont liés.
En revanche, le niveau d’information sur la qualité des soins dans les établissements de santé diminue et tombe à 81 %. Mais d’autres progrès sont à noter : plus de huit Français sur dix se déclarent bien informés sur leur parcours de soins et leur orientation dans le système de santé.
Trouver les bons interlocuteurs
Vers qui se tournent les Français ? Plus de sept sur dix savent vers qui se tourner en cas de difficultés (démarches, recours, dossier médical). En premier lieu, ils se réfèrent à leur médecin traitant pour choisir un établissement de santé puis vers un spécialiste. 19 % affirment avoir recours à Internet. Chez les patients atteints d’une affection longue durée, les chiffres sont également encourageants.
Concernant les recours possibles, les chiffres ne sont toujours pas bons même s’ils progressent. Moins de trois Français sur dix connaissent la possibilité d’être défendus et représentés à l’hôpital ou à la Sécurité sociale par une association d’usagers.
Des droits bien appliqués
Autre bonne nouvelle, les Français jugent correcte l’application des droits des malades. La rédaction des directives anticipées en fin de vie et l’information sur le coût des soins sont des thèmes plébiscités. Les droits relatifs aux situations les plus courantes sont perçus comme étant les mieux appliqués. 82 % considèrent que le droit d’accès aux soins est respecté. Ils sont 74 % à se féliciter du traitement de la douleur et de l’information sur les soins reçus (diagnostic ou traitements, par exemple).
Plus des trois quarts des personnes en affection longue durée considèrent que leur dispense d’avance de frais s’applique correctement. Malgré une baisse, les complémentaires santé sont toujours perçues comme les plus légitimes pour représenter les intérêts des malades.
D’une manière générale, 21 % des Français ont déclaré qu’eux-mêmes ou un de leurs proches ont été confrontés à une situation de discrimination face au crédit*. Un résultat qui atteint 38 % pour les patients en ALD. Johanna Amselem
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