Assistance sexuelle : après l’avis du CCNE, l’association CH(s)OSE demande toujours l’ouverture d’un débat public
« Une vision réductrice et ghettoïsante de l’assistance sexuelle. » C’est ainsi que l’association CH(s)OSE qui milite pour la création de services d’assistance sexuelle en France a qualifié aujourd’hui, dans un communiqué, l’avis défavorable rendu sur le sujet par le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) lundi 11 mars.
Elle regrette également que dans cet avis, les personnes en situation de handicap soient présentées comme « vulnérables » et souvent qualifiées de « patients » ce qui, pour elle, est une « façon de leur ôter leur capacité de décision en faveur des professionnels du secteur médico social ».
Pour elle, le CCNE « ne semble pas tenir compte de la réalité des situations de handicap en France et continue d’entretenir une forme d’hypocrisie, en laissant la porte ouverte à des initiatives individuelles qui ne garantissent nullement d’échapper aux abus ». L’association demande toujours l’ouverture d’un débat public et continuer de militer. L’appel qu’elle a lancé le 14 septembre 2011 pour dire OUI à l’assistance sexuelle en France continue, chaque jour, d’être signé.
Valérie Di Chiappari
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