Recherche médicale : une priorité et un espoir pour les Européens

Comment est perçue la recherche sur la santé en Europe ? C’est la question à laquelle a voulu répondre l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm).

Pour cela, il a été demandé à l’institut de sondage Ipsos d’interroger en janvier plus de 4 000 citoyens européens par la méthode des quotas, soit 1 000 personnes par pays (France, Allemagne, Italie et Angleterre).

La santé, fort centre d’intérêt loin devant l’environnement

Résultat : les citoyens européens se montrent particulièrement intéressés par l’actualité de la recherche médicale. En effet, près d’un sur deux (45 %) cite la santé comme le domaine qui l’intéresse le plus, loin devant l’informatique et les nouvelles technologies (21 %) ou encore l’environnement (14 %). Les Français (53 %) suivis des Allemands (48 %) sont les plus friands d’actualité portant sur la recherche.

Les progrès pour les greffes d’organes en tête des innovations plébiscitées

Cependant, dans leur majorité, les sondés avouent un manque d’information, notamment sur les débats de société (lois de bioéthique) suscités par certains travaux. Malgré ces lacunes affichées, leur palmarès des innovations les plus importantes de ces cinquante dernières années s’avère plutôt pertinent.

Avec, en première position, la greffe d’organes (70 %) juste devant l’imagerie médicale (65 %). Suivent ensuite les thérapies géniques (51 %), la récente mise au point et implantation du cœur artificiel, célébrée comme une prouesse “made in France” (47 %), les possibilités offertes par le décryptage du génome (35 %), la trithérapie (34 %) et la reprogrammation des cellules souches (3 2%).

La recherche, un atout pour les générations futures

Enfin et surtout, la recherche médicale est avant tout synonyme d’espoir, en particulier pour les Français, les plus nombreux à le penser. Une écrasante majorité de citoyens de l’UE (82 %) répondant à cette enquête considèrent d’ailleurs que la recherche médicale permettra à leurs enfants de vivre mieux qu’aujourd’hui, dont 22 % beaucoup mieux. O. Clot-Faybesse – Photo Imagerie médicale ©P. Latron/Inserm