L’avocate Élisa Rojas donne une leçon de droits sur France Inter
Pugnace, l’avocate Élisa Rojas. Pascale Clark, la journaliste de France Inter l’avait invitée dans son émission A’live, mercredi 3 décembre, avec deux autres personnes en fauteuil roulant. Le sujet : ʺParoles de personnes handicapéesʺ, en cette journée internationale qui leur était consacrée. Cette franco-chilienne de 35 ans a rapidement donné le ton. « Ce qui est important, c’est d’aller au-delà du témoignage individuel (…). On en voit partout, dans tous les médias. On a tendance, du coup, à s’y arrêter sans comprendre que ces difficultés ont des explications juridiques, politiques et sociales. »
« Nous sommes des sujets de droits. »
« Élisa, le regard des autres sur vous ? », tente Pascale Clark. « Comme je ne suis pas venue parler de moi, je ne vous en parlerai pas. (…) On est dans un contexte où il y un rapport de forces (…) qui est en faveur des personnes valides. Elles nous imposent leur vision du monde et nous assignent à une certaine place qu’on n’est pas obligé d’accepter. Il est important qu’on change aussi de regard sur nous-mêmes et qu’on se dise qu’on est des sujets de droits. » Signalé par Franck Seuret
À écouter sur France Inter, A’live Paroles de personnes handicapées, entre 19.35 et 44.00.
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1 commentaire
J’ai écouté avec attention ces 25 minutes: journalisme de routine se limitant à l’accessibilité, très réducteur par rapport aux droits des personnes handicapées (éducation, institutions, emploi, revenu…) Invités classiques. Au moins un aveu : revendication terrain pas assez pertinente. Un constat et opinion par l’Avocate sur le conflit d’intérêt pour les associations gestionnaires d’établissements médico-sociaux. J’adhère à cette opinion.
Puisque tout le monde admet que les arrêtés seront conformes à ce qui est déjà connu par les décrets (ou vice-vers), il importe maintenant que tous ceux et celles siégeant dans les commissions communales y fassent preuve davantage maintenant d’une connaissance précise des textes et normes et suivent de près les Agendas – AdAP déposés par les gestionnaires publics et privés. Jusqu’à l’harcèlement, particulièrement pour les bâtiments publics.
Et au-delà, que bénévoles, adhérents et donateurs continuent de soutenir telle ou telle association pour les besoins au-delà de l’accessibilité.