Toolib, nouvelle plateforme d’échange entre particuliers à besoins spécifiques

Un Airbnb tenant compte des besoins des personnes handicapées ou en perte d’autonomie. Voilà ce qu’entend devenir Toolib. Il est déjà possible d’y inscrire son logement. Prochaines étapes ? L’élargissement aux équipements et véhicules adaptés.

Disposer d’un appartement, d’une maison, bientôt d’aides techniques et d’une voiture adaptés à son handicap loin de chez soi pour un voyage ou une formation… C’est ce qu’entend rendre possible Toolib.

En effet, cette plateforme internet et application mobile permettra aux particuliers de louer des biens et services répondant à leurs besoins.

Des offres validées par des ergothérapeutes

En cours de finalisation, elle ouvrira début mars lorsqu’elle aura atteint un nombre suffisant de logements adaptés proposés en location. Il est donc déjà possible d’inscrire votre proposition d’hébergement.

Et pour éviter les mauvaises surprises à l’arrivée, Toolib fait valider les offres de particuliers par des ergothérapeutes. Ils statuent en visionnant photos ou vidéos.

Des algorithmes pour répondre aux besoins

Cette plateforme s’adresse particulièrement aux personnes porteuses d’un handicap physique ou sensoriel et à celles âgées en perte d’autonomie.

Les tarifs de location comprendront aussi l’assurance des services souscrits, dans un premier temps les logements puis, en cours d’année, les matériels et véhicules aménagés.

Afin de trouver ce qu’il cherche, Toolib offre deux solutions au particulier. Soit il répond aux questions sur ses besoins. Soit il renseigne son handicap et des algorithmes se chargent de lui faire une offre adaptée. Quant aux contacts et paiements, ils se font via la plateforme, comme pour Airbnb par exemple.

Le handicap comme point de départ

Toolib a été imaginée en mars 2018 par trois amis entrepreneurs dijonnais, directement ou non, concernés par la question du handicap. Une étude de marché a ensuite révélé que l’intuition était bonne. Et surtout que 80 % des personnes interrogées faisaient part d’un besoin de logement, matériels et véhicule adaptés au cours de leurs déplacements.

Les trois start-upers ont par la suite obtenu les prêts bancaires nécessaires. Les voici aujourd’hui huit à travailler sur le projet.