Violences sexuelles : faut-il durcir la loi pour protéger les personnes handicapées ?
La loi devrait prochainement évoluer pour que tout acte de pénétration sexuelle commis par un majeur sur un mineur de moins de 15 ans soit automatiquement considéré comme un viol. Et pour les personnes handicapées ? Les avis divergent sur les dispositions à adopter pour protéger celles qui ne seraient pas en mesure de consentir.
L'idée n'est pas nouvelle. Mais le mouvement de libération de la parole des victimes de violences sexuelles lui a donné un second souffle.
Une proposition de loi, en cours d'examen au Parlement, vise à instaurer un seuil d'âge de non-consentement. Déjà adoptée en première lecture par le Sénat et l'Assemblée nationale, elle sera à nouveau examinée par les sénateurs, ce jeudi 25 mars.
Le gouvernement a donné son feu vert
Elle vise notamment à inscrire dans le code pénal qu'un jeune de moins de 15 ans ne pourra, par principe, être considéré comme consentant à une relation sexuelle avec une personne plus âgée que lui d'au moins cinq ans.
Tout acte de pénétration sexuelle commis par un adulte sur un mineur ayant moins de 15 ans sera donc automatiquement considéré comme un viol. Le gouvernement a donné son feu vert.
Et les personnes handicapées ayant l'âge mental d'un enfant ?
« Que le législateur reconnaisse, qu'en dessous d'un certain âge, il ne peut y avoir de consentement amène forcément à se poser la question de la protection des personnes en situation de handicap ayant l'âge...
Vos avantages :
- Magazine téléchargeable en ligne tous les 2 mois (format PDF)
- Accès à tous les articles du site internet
- Guides pratiques à télécharger
- 2 ans d’archives consultables en ligne