Samuel Allain Abitbol, comédien : « Mon rêve ? Rencontrer une amoureuse ! »

Publié le 13 septembre 2022 par Claudine Colozzi
Dans le téléfilm, Antoine, un jeune homme porteur de trisomie 21, tombe amoureux de Bianca, une surveillante qui travaille dans le même collège que lui.

On l’a déjà vu dans les séries Plus belle la vie, Un si grand soleil ou Mention particulière. Samuel Allain Abitbol, 24 ans, tient le rôle principal de J’irai au bout de mes rêves, diffusé mardi 13 septembre, sur M6. Stéphanie Pillonca, réalisatrice de Handigang et Apprendre à t’aimer a écrit ce téléfilm après avoir rencontré ce jeune comédien porteur de trisomie 21. Une fiction romantique qui fait passer quelques messages précieux sur l’inclusion des personnes en situation de handicap. Aux côtés de Camille Lou et Guillaume de Tonquédec, le jeune homme rayonne.

Faire-face.fr : Qu’est-ce qui vous a plu dans le rôle d’Antoine quand Stéphanie Pillonca vous en a parlé ?

Samuel Allain Abitbol : Il y avait beaucoup d’éléments qui correspondaient à ma propre vie. Comme Antoine, je suis romantique. Et j’ai aussi un côté gentleman. Stéphanie m’a laissé ma liberté d’acteur, elle m’a laissé improviser par moment.

Face aux moqueries, ses copains l’ont toujours défendu

F-F.fr : Dans le film, le héros est victime de moqueries, de phrases malheureuses, de comportements à la limite du harcèlement. Avez-vous été confronté à ce type de situations durant votre scolarité ?

S.A.A : Si ça s’est présenté, mes copains m’ont toujours défendu. Après, on n’évite pas les remarques de certaines personnes. Dans le train il y a quelque temps, une femme a lâché : “Espèce de mongolien”. Je ne me suis pas laissé faire. Je crois que les gens ont peur quand on est différent d’eux.

F-F.fr : Vous avez été scolarisé en milieu ordinaire grâce à la combativité de votre maman Valérie. Cela n’a pas dû être facile d’imposer votre envie de devenir comédien ?

S.A.A : Quand on me disait non, je répondais : D’abord j’essaie”. Je n’ai jamais renoncé. Je me suis battu pour passer mon bac. Le jour où je suis monté sur scène pour la première fois, j’ai su que je voulais faire ça.

Un de ses rêves ? Jouer un bad boy

F-F.fr : Vous avez remporté le prix du meilleur espoir masculin lors de la  24e édition du Festival de Luchon, le 12 février 2022. Qu’avez-vous ressenti ?

S.A.A : Ce prix, c’est un cadeau. Ce rôle, c’est un cadeau. J’ai envie de montrer que les personnes en situation de handicap ont le droit de mener leur vie comme elles le souhaitent. Il ne faut pas se mettre de freins. Ce film est aussi un message d’amour et d’espoir pour les parents d’enfants porteurs de trisomie 21.

F-F.fr : Dans le film, le personnage a cette jolie réplique : “La vie est trop courte pour être petite”, autrement dit, il faut rêver grand. Et vous, quels sont vos rêves ?

S.A.A : Trouver une amoureuse comme le héros du film. Chanter. Et aussi, tourner dans une série Netflix. Un rôle de bad boy de préférence !

Mardi 13 septembre, à 21 h 10, sur M6. Disponible en replay sur 6play.fr

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