Lycée Toulouse-Lautrec : bulletin scolaire irréprochable pour la nouvelle série de TF1

La série Lycée Toulouse-Lautrec débute lundi 9 janvier sur TF1. Cette saison 1, composée de six épisodes, est à la hauteur des attentes en matière de visibilité du handicap. Entre vannes finement envoyées et rebondissements bien dosés, difficile de ne pas se laisser embarquer par cette touchante bande d’ados. Mention spéciale pour le casting mêlant acteurs valides et en situation de handicap.

TF1 a déjà démontré qu’elle se démarquait par la visibilité accordée au handicap dans ses fictions. Après Mention particulière avec Marie Dal Zotto, jeune actrice porteuse de trisomie 21 ou Handigang avec Théo Curin, voici Lycée Toulouse-Lautrec, promis, à n’en pas douter, à un beau succès.

Tous les codes de la teen drama

La série est inspirée par l’expérience de sa créatrice, Fanny Riedberger, qui a fréquenté le “vrai” lycée Toulouse-Lautrec, situé en région parisienne, pendant trois ans avec son frère épileptique. C’est sans doute pour cela qu’elle sonne juste. Si elle reprend tous les codes de la teen drama (série pour adolescents), elle surprend parce qu’elle renverse les situations.

Victoire, adolescente valide scolarisée contre son gré dans cet établissement atypique où se côtoient élèves valides et en situation de handicap, peine à trouver sa place. Progressivement, elle va se débarrasser de ses a priori au contact de jeunes atteints, pour certains, de pathologies lourdes.

Alors que la scolarisation des élèves en situation de handicap est loin d’être acquise pour toutes les familles, choisir de planter le décor dans un des rares établissements pratiquant un système d’inclusion inversée est une prise de position méritant d’être saluée. Certains élèves ont d’ailleurs eu l’occasion de faire quelques apparitions. La série aborde beaucoup de questions liées au handicap et à la maladie en creux des histoires sentimentales. Et à travers le regard de Victoire, on découvre la réalité du quotidien d’un élève en situation de handicap.

Caster d’anciens élèves du vrai lycée Toulouse-Lautrec

Autre point notable qui contribue à la réussite de cette nouvelle production : le choix de caster d’anciens élèves du lycée Toulouse-Lautrec. Comme Ness Merad, 19 ans, dans le rôle de Marie-Antoinette, dont chaque phrase est irrésistible. À côté d’elle, les acteurs ado valides comme en situation de handicap sont très crédibles. Le casting adulte (parents, directeur et équipe pédagogique) n’est pas en reste. En un seul épisode, une réelle complicité s’installe entre le spectateur et eux. La clé d’une fiction réussie !

Lycée Toulouse-Lautrec, à partir du 9 janvier, les lundis à 21 h 10 sur TF1. Et en replay sur myTF1.fr.