Série Lycée Toulouse-Lautrec : ce qu’en pensent trois anciennes élèves
La série Lycée Toulouse-Lautrec diffusée sur TF1 s’achève lundi 23 janvier. Face au succès de cette première saison, on vient d’apprendre que le tournage de la saison 2 débuterait au printemps prochain. Faire-face.fr a demandé à trois anciennes élèves du “vrai” établissement comment elles avaient perçu ce programme et le souvenir qu’elles gardent de leur scolarité.
Dès qu’elles ont su que TF1 allait diffuser une série sur le lycée où elles avaient été élèves, Sarah, Véronique et Sophie ont guetté les premiers épisodes avec impatience. Et elles n’ont pas été déçues ! Si elles ont forcément de petites remarques à formuler, elles s’accordent toutes les trois pour saluer la qualité de la série Lycée Toulouse-Lautrec.
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Sarah, 27 ans : « Submergée par l’émotion dès les premières minutes »
« Dès le début du premier épisode, les larmes sont montées. J’ai été submergée par l’émotion. J’ai tout retrouvé des années passées dans cet établissement. Notamment, quand j’y suis retournée pour mon BTS comptabilité gestion. J’étais interne et j’ai vécu cette même ambiance. Au départ, Lycée Toulouse-Lautrec m’a fait penser à la série Les Bracelets rouges mais là, le sujet central c’est la mixité entre élèves valides et handicapés. Le message est fort.
Bien sûr, il y a quelques incohérences dans le scénario : demander à une élève d’emmener une autre élève aux toilettes, impossible ! Et qu’en plus, l’élève handicapée reste coincée à l’intérieur, ce n’est pas très crédible. Mais à part ça, c’est réussi. »
Élève de 2006 à 2011, puis de nouveau en 2015-2016.
Véronique, 56 ans : « Tout sonne juste »
« À la différence de Victoire, l’héroïne valide de la série, je voulais absolument rejoindre cet établissement. Le directeur de l’époque a même testé ma motivation en refusant mon inscription une première fois. Mais j’ai tenu bon. À 14 ans, j’étais déterminée, car j’avais eu de bons échos. Et je ne le regrette pas !
Quand j’ai entendu parler de la série, je me suis dit : enfin, ce lieu incroyable va être connu. Dès le premier épisode, j’ai retrouvé ce que j’avais vécu là-bas, même à quarante ans d’intervalle. Tout sonne juste. Rien ne m’a paru inventé. Même la gêne de la jeune prof de musique m’a rappelé certains enseignants. Et puis, sans être des “référents”, on prenait spontanément le plateau du copain handicapé pour l’aider à la cantine. On a aussi séché les cours. Cette expérience m’a accompagnée toute ma vie. Je ne connaissais rien au handicap. Cela m’a ouvert à la différence. » Élève de 1981 à 1984.
Sophie, 58 ans : « Le langage a un peu changé depuis mon époque, mais pas l’humour »
« Quand mon amie Véronique m’a dit qu’une série avait été tournée dans notre ancien lycée, j’ai été très impatiente. Mais quand j’ai découvert le premier épisode, j’ai été un peu décontenancée. Je ne reconnaissais rien. Bien sûr, les années ont passé et l’établissement a bien changé. En mieux, évidemment. Les locaux sont plus spacieux. C’est normal, car le nombre d’élèves a certainement augmenté. À mon époque, l’établissement ne proposait pas le BTS. Il ne s’appelait même pas encore Toulouse-Lautrec !
Mais très vite, j’ai retrouvé l’ambiance. Surtout cette solidarité et cette entraide assez exceptionnelles. Bien sûr, depuis quarante ans, le langage a un peu changé [rires], mais pas l’humour. Ça fusait aussi à notre époque ! Ces années restent mes meilleurs souvenirs, même si je ne me rendais pas compte de la chance que j’avais. J’ai un peu déchanté après en tentant la vie étudiante. Là, les galères ont commencé. »
Élève de 1980 à 1985.
Lycée Toulouse-Lautrec, deux derniers épisodes lundi 23 janvier à 21 h 10 sur TF1. Et en replay une semaine sur MYTF1.fr. Retrouvez l’intégralité des épisodes sur MYTF1MAX.
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2 commentaires
Merci beaucoup pour votre Mail, Claudine. Juste une petite précision : j’ai 58 ans et j’étais à Toulouse Lautrec de 1980 à 1985. C’était un grand plaisir de discuter avec vous de ces années inoubliables !!!
Bonne continuation A bientôt Sophie
Merci Sophie. Oups ! C’est corrigé !