Bénévolat aux mondiaux de para-athlétisme : après la galère, le plaisir
Younes Hichami, 18 ans, avait été recruté parmi les volontaires des championnats du monde de para-athlétisme. Il a bien failli ne jamais pouvoir remplir sa mission de bénévole, faute de trouver un logement adapté à ses besoins. Mais un article de faire-face.fr lui a permis, à la dernière minute, de résoudre son problème.
Boccia, cécifoot, parcours fauteuil, athlétisme et tennis de table : cinq activités qu’il était possible de tester au cœur du village d’animation lors des championnats du monde de para-athlétisme, à Paris, du 4 au 18 juillet. Pour guider les spectateurs, venus assister aux compétitions et expérimenter ces sports, l’aide de bénévoles s’est avérée précieuse.
À l’image de Younes Hichami, 18 ans, présent tous les jours, au moins de 8 heures à 13 h 30. « J’expliquais les règles du jeu, je jouais aussi avec le public s’il n’y avait pas assez de monde. Bon, le cécifoot, les yeux bandés et dans mon fauteuil roulant, ça n’était pas simple », s’amuse le jeune homme.
Quatre mois en quête d’hébergement adapté
Un mois après l’événement, il reste sur son petit nuage. Heureux d’avoir « partagé l’ambiance » avec les spectateurs et « proposé des sensibilisations au handicap à des enfants venus de centres aérés ». À titre purement personnel, il est content d’avoir assisté à des concerts en soirée ou encore d’avoir discuté avec des athlètes, quitte à faire appel à son aidant pour compenser ses lacunes dans la langue de Shakespeare.
Pourtant, Younes Hichami a bien failli ne jamais pouvoir remplir cette mission de bénévole. Il a mis plus de quatre mois à trouver un logement adapté à ses besoins et à ses modestes moyens financiers. Faire-face.fr avait justement raconté ses difficultés. Jusqu’à ce qu’une députée de l’Isère, Servane Hugues (groupe Renaissance, majorité présidentielle), lise notre article, et le mette en lien avec le trésorier de l’événement. Lui-même l’a mis en relation avec l’un de ses cousins, propriétaire d’un hôtel près de Montparnasse. « J’ai pu trouver une chambre adaptée et de quoi héberger mon aidant. » À une quarantaine de minutes du stade. « J’empruntais un bus, puis le tram. »
Dans les starting-blocks pour Paris 2024
Younes Hichami se sent désormais tout à fait prêt pour Paris 2024. « Maintenant, j’ai les bases. Je suis encore plus motivé qu’avant, même si j’avais déjà très envie d’être bénévole aux jeux Olympiques et Paralympiques. C’est décidé, je vais apprendre l’anglais ! »
Il n’a pas oublié combien trouver un logement s’est avéré complexe : « C’était une belle galère. Mais la victoire est d’autant plus belle ! »
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