Six raisons d’aimer le rugby fauteuil
En parallèle de la Coupe du monde de rugby a lieu la Coupe internationale de rugby fauteuil organisée pour la première fois en France. L’occasion de découvrir cette discipline spectaculaire, mélange de hockey, de handball et de football américain. Un sport de contact qui va vite et qui ne laisse aucun temps mort… aux spectateurs.
1 – Parce que ça joue vite
Une partie de rugby fauteuil se compose de 4 périodes de 8 minutes. À la fin de la 1re et de la 3e période, une pause de 2 minutes a lieu. Et une mi-temps de 5 minutes est octroyée entre la 2e et 3e période. En attaque, un joueur a 12 secondes pour passer la moitié du terrain, ou faire une passe, et 40 secondes pour marquer un essai. Sinon, il perd la possession de la balle.
2 – Parce que c’est un sport mixte
Même s’il en existe quelques-unes, peu de disciplines mettent en avant la mixité. C”est le cas du rugby fauteuil. Quel bonheur de voir évoluer des joueuses comme Sarah Adam dans l’équipe des États-Unis ou Mélanie Labelle dans l’équipe du Canada. Quand certains sports continuent à bien séparer compétition masculine et compétition féminine, le rugby fauteuil se démarque par cet esprit d’inclusion.
Le rugby fauteuil, l’art du rentre-dedans
3 – Parce que c’est un sport de contact
Si vous entendez des chocs, pas de panique, ce sont deux fauteuils qui se percutent. Autant dire que les joueurs n’ont pas peur d’aller se frotter aux adversaires pour les bloquer, voire de se rentrer dedans. C’est ce qui donne, en partie, l’aspect spectaculaire de ce sport. Et le côté un peu auto-tamponneuse quand on le découvre ! Et s’il n’y a pas de plaquages comme au rugby, un joueur peut basculer sur le côté et chuter. Le jeu est alors arrêté pour qu’un membre du staff vienne relever le fauteuil et aider le joueur à repartir dans le jeu.
4 – Parce que les équipes sont équilibrées
Les joueurs sont classés selon leur handicap de 0,5 à 3,5 points. Les “petits points”, les plus lourdement handicapés, sont les joueurs défensifs. Une équipe ne doit pas cumuler plus de 8 points avec ses quatre joueurs sur le terrain. On retranche 0,5 point pour une joueuse. Mais, croyez-moi, une fois dans l’action, impossible de voir qui est plus handicapé que l’autre.
Oui au haka en fauteuil
5 – Parce que ça casse l’image de vulnérabilité liée au handicap
Sans se prendre pour des super-héros, les joueurs de rugby fauteuil se donnent à fond sur le terrain. Au point d’en faire oublier qu’ils ont tous un handicap touchant les quatre membres (tétraplégie, IMC, maladies neuromusculaires et ou dégénératives, agénésie congénitale…). Exit l’image de fragilité que l’on accole un peu trop hâtivement au handicap. Le contraste entre une apparente brutalité et une faiblesse physique est saisissant.
6 – Parce que le haka de l’équipe néo-zélandaise en fauteuil, ça a de la gueule
Les demi-finales auront lieu samedi 21 octobre entre les deux meilleures équipes de la poule A et de la poule B. La finale aura lieu dimanche 22 octobre à 19 heures.
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