[Flamme olympique] Hafssa Taroufi, porteuse à Avignon : « Tout le monde peut faire du sport »
Le 19 juin, la flamme olympique traverse le Vaucluse, du sommet du Mont Ventoux à Avignon. Hafssa Taroufi, 16 ans, atteinte de la maladie des os de verre, comptera parmi les 124 relayeurs. Très heureuse de représenter son collège, cette jeune fille au caractère bien affirmé a découvert le sport à son entrée en 6e. Participant chaque année au championnat de France de sport partagé, elle est convaincue que le sport est accessible à tous.
Elle a appris la nouvelle devant la caméra de France 3 Provence-Alpes-Côte d’Azur. Hafssa Taroufi, 16 ans, portera la flamme olympique à Avignon lors des cérémonies finales de l’étape vauclusienne mercredi 19 juin. La seule collégienne du département ! Malgré tout, elle ne « [se] met pas de pression », et se dit « super contente et fière de représenter son collège et le Vaucluse ». Stéphane Cheron, son professeur coordinateur de la classe Ulis, l’accompagnera durant le relais de la flamme.
Habitant à Graveson (13) à une quarantaine de minutes de son établissement scolaire, la jeune fille est en classe Ulis au collège Saint-Exupéry de Bédarrides (84). C’est dans ce collège qu’elle a découvert, en 6e, la section sport partagé. Mise en place par l’Union nationale de sport scolaire (UNSS), elle permet à des élèves porteurs ou non de handicaps de pratiquer ensemble des activités sportives.
Une complicité renforcée par le portage de la flamme
Hafssa pratique la boccia, le tennis de table, « pas top » car elle est trop petite par rapport à la table, la course d’orientation, le tir à la sarbacane. Elle aime ce que le sport lui a apporté, en bienfaits physiques et en lien social. En mai, elle a participé au 10e Championnat de France de sport partagé à Saint-Étienne. « Hafssa est très fédératrice. Elle a d’ailleurs obtenu le titre de coach, explique Stéphane Cheron. Elle a une façon très drôle de dire les choses et n’a pas peur d’aller parlementer avec les adultes quand il le faut. »
L’année prochaine, la jeune fille quittera le dispositif Ulis et continuera son parcours scolaire dans un lycée. Plus tard, elle envisage de suivre des études supérieures en psychologie. Stéphane Cheron gardera quand même le lien avec elle. Une complicité unit le professeur et son élève. « Hafssa avait même envisagé de redoubler pour rester au collège ! », plaisante-t-il. Porter la flamme ensemble contribuera à renforcer cette complicité.
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