Handicapé et bénévole, c’est possible ! Dites-le !

Publié le 2 mars 2016 par Corinne Manoury
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France Bénévolat lance un appel au monde associatif pour mieux intégrer les personnes handicapées.

Comment les associations intègrent-elles les personnes en situation de handicap dans les rangs de leur bénévoles ? Pour répondre à cette question, France Bénévolat a lancé le 1er mars une enquête qui, à travers une remontée d’initiatives, doit permettre de diffuser les bonnes pratiques.

Début février, le quotidien Le Parisien, mettait à l’honneur l’un d’eux. Julien, né sourd, s’apprêtait à recevoir un prix pour son engagement bénévole auprès de jeunes en situation de handicap mental. « J’ai du temps libre. Avec les autres personnes handicapées, on se comprend un peu par rapport au monde extérieur. Je veux les encourager… », expliquait le jeune homme.

Un égal accès au bénévolat ?

Un exemple parmi d’autres. Mais de ceux qui ont amené France Bénévolat, rassemblant 80 associations autour de l’objectif de développer l’engagement bénévole associatif, à s’interroger sur la place faite aux personnes en situation de handicap. Comment ces dernières sont-elles associées aux opérations de bénévolat ? Restent-elles sur le terrain ou accèdent-elles à des responsabilités ? Avec ou sans mandat ? Comment, également, une association peut-elle être ouverte à ses bénéficiaires ?

Recenser les initiatives et les projets

D’où l’idée de lancer une étude pour recenser les initiatives ou projets visant une plus grande intégration des personnes en situation de handicap. Pour, à terme, analyser et compiler les bonnes pratiques, de manière à les essaimer dans le monde associatif puis dans celui du travail.

Tout le monde associatif et tous les handicaps

« La commission interassociative de France Bénévolat est un espace où se rencontrent une trentaine d’associations. Nos expériences respectives alimentent nos réflexions sur l’ouverture du bénévolat à tous, explique Hubert Pénicaud, vice-président de France Bénévolat et responsable du développement associatif à l’APF. L’idée, en lançant cette étude, est de prolonger le débat au-delà de notre cercle en prenant en compte toute la diversité du monde associatif et tous les handicaps. »

Une logique de citoyenneté

D’accompagner, également, les associations ayant engagé des efforts pour mieux prendre en compte les personnes en situation de handicap. Ou de sensibiliser celles qui n’y avaient pas pensé. « Au-delà, il y a une logique de citoyenneté d’apporter une contribution à la loi de 2005 sur l’égalité des droits et des chances des personnes handicapées », ajoute Hubert Pénicaud.

Faire progresser par l’exemple

Or, pour accompagner et sensibiliser, quoi de plus fort que l’exemple ? À partir du 1er mars et jusqu’au 31 mai 2016, les associations sont donc invitées à remplir un formulaire disponible sur le site de France Bénévolat pour faire part de leur expérience. Elles y détailleront leurs pratiques d’inclusion des personnes en situation de handicap et donneront la parole aux personnes concernées. Les meilleurs initiatives seront récompensées par des dotations d’un montant totale de 15 000 euros. Plus tard, les contributions seront compilées et diffusées, de manière à ce que les associations puissent échanger entre elles.

Des pratiques à mettre en avant

Et pour celles, comme l’APF, occupant une place un peu particulière puisqu’elles défendent justement les droits des personnes en situation de handicap, la contribution à l’étude pourra se faire à travers la mise en avant certaines pratiques. Expliquer, par exemple, comment porter en interne une revendication comme celle d’un assistant de communication pour les personnes en difficulté d’élocution. Corinne Manoury

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Au-delà du sujet de l’article, l’on peut aussi se poser la question concernant les emplois (salariés) au sein des grandes associations: combien de personnes en situation de handicap y travaillent? Avec quelle diversité et quels postes occupent-elles? Tenu ou non par l’obligation d’emploi à partir de 20 salariés, ces assoc sont-elles exemplaires?

A ajouter: pour mesurer l’accessibilité, au sens large, d’un établissement recevant du public ou des bâtiments officiels, les mieux placés sont les porteurs de tel ou tel handicap. Globalement ces personnes ne demandent pas mieux d’être sollicitées. Curieusement, dans de nombreux CCA+Interco, que j’ai fréquentées pendant quelques années, très rarement des personnes autres que celles en FR. Dommage et pourtant les “collectifs” foisonnent. Why, porque, warum?

je suis reconnu travailleur handicapé avec une AAH 80%
je voudrais devenir bénévole dans une association près de LILLERS mon lieu de domicile
merci de me répondre

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