Un Mondial de l’automobile électrisant

Publié le 4 octobre 2016 par Olivier Clot-Faybesse
En 2015, les ventes de voitures électriques ont progressé de 48 % dans l'Union européenne.

Le Mondial de l’automobile de Paris a ouvert ses portes samedi 1er octobre pour deux semaines. Ce rendez-vous incontournable donne à découvrir nombre d’innovations. Parmi elles : la motorisation électrique qui devrait équiper une part importante des voitures de demain.

Avec 230 fabricants, des centaines de véhicules exposés dont 140 nouveaux modèles, le visiteur aura l’embarras du choix. Au-delà de la découverte d’un modèle précis, ce Mondial de l’automobile 2016, qui se tient jusqu’au 16 octobre à Paris, Porte de Versailles, se distingue par la généralisation d’une technologie : la propulsion électrique.

En effet, cette année marque le franchissement d’un pas supplémentaire. Rares sont les grands constructeurs ne présentant pas sur leur stand au moins un modèle fonctionnant à l’énergie électrique.

L’électrique, synonyme d’accessible

Pour un utilisateur à mobilité réduite, un véhicule électrique possède de nombreux avantages. Il dégage tout d’abord plus d’espace habitable, en comparaison à une automobile de taille équivalente équipée d’un moteur atmosphérique. Pourquoi ?

Un véhicule électrique propose une meilleure habitabilité et un plancher plat, en raison de l'absence de réservoir d'essence.
Un véhicule électrique propose une meilleure habitabilité et un plancher plat, en raison de l’absence de réservoir d’essence.

Grâce à une motorisation plus compacte et à la suppression des réservoirs d’essence au profit de batteries. L’absence de réservoirs permet d’ailleurs de disposer d’un plancher plat et d’une plus grande superficie. Ensuite, la propulsion électrique va systématiquement de pair avec une boîte de vitesse automatique. Par conséquent, l’embrayage manuel disparaît, ce qui, au niveau du poste de conduite, se traduit par une pédale et un levier en moins.

Malgré ces avantages pratiques auxquels on ajoutera leur côté vertueux car respectueux de l’environnement et un usage économique, les véhicules électriques restent confrontés à trois freins. Le premier : leur autonomie limitée.

Le courant passe de mieux en mieux

Cet obstacle est néanmoins en passe d’être levé. En effet, le Mondial de l’automobile parisien a donné l’occasion aux constructeurs d’annoncer publiquement, grâce à des batteries de plus grande capacité, un rayon d’action de leurs véhicules électriques à la hausse. Ainsi, le Hyundai Ioniq affiche une autonomie de 280 km. La Renault Zoe de 400 km alors que l’Opel Ampera annonce 500 km.

Le deuxième frein touche au coût élevé de ce type de motorisation. Là aussi, des avancées significatives ont été réalisées, avec un prix de revient qui ne cesse pas de baisser. Sans compter l’instauration de bonus écologiques et autres primes. Du coup, les ventes progressent (+ 48 % dans l’Union européenne en 2015).

Reste, enfin, à régler le problème du manque de bornes de recharge (au nombre de 13 000 à ce jour). L’État s’est donné comme objectif, à travers la loi relative à la transition énergétique, de faire grimper ce chiffre pour s’approcher dans un premier temps, et au plus vite, du million. La propulsion électrique sort donc, lentement mais sûrement, de la confidentialité. O. Clot-Faybesse

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