Philippe Croizon à l’arrivée du Dakar 2017

Publié le 16 janvier 2017 par Olivier Clot-Faybesse

Le 14 janvier 2017 à Buenos-Aires, le buggy piloté par Philippe Croizon a franchi la ligne d’arrivée du Dakar 2017. Il est devenu le premier pilote quadri-amputé à avoir mené à bien une telle course. Un exploit de plus à son actif, obtenu au terme d’un parcours, comme souvent, semé d’embûches.

Encore un défi remporté à l’actif de Philippe Croizon. Après avoir traversé la Manche puis relié les continents à la nage en 2012, le sportif quadri-amputé vient de démontrer le 14 janvier que les exploits terrestres étaient, eux aussi, à sa portée. En effet, il est venu à bout des 8 800 km du parcours de l’édition 2017 du Dakar, se classant à une honorable 49e place finale.

Bien que conservant son nom d’origine, cette épreuve de course automobile ne se déroule plus sur le continent africain mais en Amérique du Sud (Argentine). Un exploit des plus retentissants à la lumière des péripéties rencontrées par Philippe Croizon.

Pannes mécaniques et aléas en tous genres

Philippe au volant de son buggy aménagé @ Dakarpress
Philippe au volant de son buggy aménagé @ Dakarpress

Bien qu’amputé des quatre membres et aidé d’un copilote valide, Cédric Duplé, c’est lui seul qui a conduit un buggy spécialement aménagé pendant les douze jours de course. Avec, à la clé, des soucis mécaniques à répétition. Avec aussi des problèmes de terrain : pluies torrentielles, coulées de boues, etc. Au final, rien ne lui aura été épargné. Ce que le sportif souligne : « Tous les jours, on a eu des galères sans nom. C’était tout le temps. On a fait trois journées marathon sans se laver, sans rien, à dormir à côté de la bagnole. »

Rude météo

Sans oublier des conditions climatiques d’une grande rudesse et diversité. Ainsi, Philippe Croizon aura été confronté au froid, à l’altitude (manque d’oxygène) et au chaud (il aura fait jusqu’à 66°C dans l’habitacle). Et que dire de ces 14 heures d’affilée passées dans le baquet, à mener son auto sur la piste ? En restant en permanence sur le qui-vive car « il ne faut pas que tu vides ton cerveau, il faut que tu sois concentré à 100 % tout le temps ».

Malgré tout, le sportif pourrait rempiler lors du Dakar 2018, assurant avoir déjà « deux ou trois pistes ». Histoire aussi pour cette personnalité impliquée dans la défense des droits des personnes handicapées, de démontrer encore une fois que le handicap n’est pas un frein. Signalé par O. Clot-Faybesse

À lire sur Francetvinfo.fr

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site est protégé par reCAPTCHA et la Politique de Confidentialité de Google et l'application des Conditions d'Utilisation.