Bénévole aux championnats du monde de para-athlétisme : recherche hébergement désespérément

Depuis fin février, Younes Hichami, 18 ans, bénévole aux championnats du monde de para-athlétisme de juillet prochain, cherche un hébergement accessible dans Paris. En vain, malgré de nombreuses démarches. Persuadé de ne pas être le seul dans cette situation, il espère que les volontaires porteurs de handicap retenus pour les jeux Olympiques et Paralympiques 2024 ne vivront pas, eux aussi, cette difficile expérience. Lui-même est candidat.

Il est plus simple de devenir bénévole sur une compétition sportive que de trouver, le temps de la compétition, un logement à proximité. Younes Hichami, 18 ans, en fait l’amère expérience. Il compte parmi les volontaires des championnats du monde de para-athlétisme qui se tiendront à Paris, au stade Charléty dans le 13^e arrondissement, du 4 au 18 juillet.

Or, comme pour Paris 2024, les organisateurs des compétitions sportives sollicitent des bénévoles, mais charge à eux de trouver et de financer leur logement. Une vraie gageure pour ceux porteurs de handicap.

Trouver un toit : un parcours en solitaire

Au moins une quarantaine de foyers et d’autres établissements médico-sociaux, des auberges de jeunesse, un foyer de jeunes travailleurs, les plateformes de location entre particuliers… Depuis plus de deux mois, le jeune homme a sollicité un nombre considérable d’hébergeurs potentiels. Il cherche un appartement accessible en fauteuil roulant électrique, capable de l’accueillir avec son aidant.

Sans cela, impossible pour lui de tenir son engagement. « Je reste positif mais ça m’énerve de n’essuyer que des refus. » Younes peine d’ailleurs à comprendre que personne n’aide les volontaires en situation de handicap sur les compétitions sportives.

Inquiétude en amont de Paris 2024

« Je suis bien persuadé de ne pas être le seul dans cette situation », insiste le jeune homme, soucieux de ne pas parler uniquement de son cas en racontant son histoire à Faireface.fr.
« Je suis un peu inquiet aussi pour l’an prochain. J’espère ne pas vivre la même galère pour Paris 2024. » Malgré tout, il ne se décourage pas, et affirme : « Je suis content de contribuer à ces championnats du monde de para-athlétisme. Si je parviens à y aller, je serai honoré de remplir les missions qui me seront confiées. »